Eprouver des douleurs dans certaines parties du corps inquiète nécessairement une personne car elle s’imagine tout de suite souffrir d’une maladie grave. Comment savoir si l’on a une tumeur du foie ? Certains symptômes peuvent pousser à consulter.
Tumeur au foie : comment savoir si l’on est concerné ?
Certains des symptômes que nous allons évoquer peuvent être ceux de bien des maux, dont certains sont sans gravité.
Il convient donc de ne pas paniquer et surtout d’aller consulter son médecin généraliste afin de procéder à une analyse.
Une douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen, surtout si elle commence à irradier jusqu’à l’épaule peut en être un. Il s’accompagne parfois de nausées et de vomissements, ou encore d’une perte d’appétit.
Après le repas ; même quand ce dernier est léger, la personne peut avoir l’impression qu’elle a mangé davantage et ressent plus vite une impression de satiété.
Enfin, si elle se rend chez son médecin et que ce dernier procède à une palpation, il peut sentir une masse sur le côté droit ; située sous les côtes.
En l’absence d’un autre diagnostic ; ce qui incitera le professionnel de santé, en première intention certainement à prescrire une prise de sang, un autre examen sera préconisé, comme une radio ou une imagerie (IRM, scanner). C’est généralement là que la présence d’une tumeur au foie est décelée.
La tumeur ou le cancer du foie en tant que tel est relativement rare. Le plus souvent, il est la résultante de métastases d’un cancer se localisant ailleurs.
Les hommes sont davantage concernés par le cancer du foie (80% des cas), sachant que 8 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France.
Une des causes les plus courantes est une consommation d’alcool régulière, ce qui entraine une cirrhose. Mais on peut aussi citer les maladies chroniques ou encore les hépatites.
Comment traiter une tumeur du foie ?
Si une tumeur du foie est diagnostiquée, cela n’est plus du ressort du médecin généraliste qui va orienter vers un spécialiste pour analyser les résultats.
Un spécialiste va en premier lieu déterminer le type de cancer du foie (primitif, de type hémangioendothéliome, secondaire ou encore issu de métastases). Ce type d’information est primordial notamment pour pouvoir proposer un possible traitement.
Quel que soit le type de cancer, il faut mettre en place un protocole de soins. Celui-ci peut être différent en fonction du stade auquel se trouve le cancer sachant que ce dernier peut aller de 1 à 4. Au niveau 1, les tumeurs cancéreuses sont peu nombreuses (en général moins de trois), ce qui ne sera pas le cas en stade 2 ou 3.
En matière de soin, on peut préconiser une intervention chirurgicale visant à enlever tout ou partie du foie, une chimiothérapie ou une radiothérapie en complément de l’opération ou encore une thérapie encore plus ciblée (destruction de la tumeur par radiofréquence).
Après le traitement, quel qu’il soit, le patient nécessite un suivi régulier pour vérifier que la tumeur ne récidive pas.
Pour cela, des prises de sang sont programmées tous les trois mois, surtout pendant la première année qui suit. Elles seront généralement accompagnées d’examens d’imagerie. Par la suite, ces visites peuvent s’espacer, si aucun signe n’est visible quant à un retour de cellules cancéreuses au niveau du foie.
Il est important, même si c’est pour être rassuré quand on constate une anomalie notamment visible ou palpable au niveau de l’abdomen, de prendre rendez-vous chez un médecin.
En effet, l’espérance de vie est corrélée au stade de la tumeur et au traitement qu’il est possible de proposer au patient.